Le voir pour le croire. L’allure de garçons mystiques enrôlés par la foi, qui s’apprêtent à revêtir leur robe de bure pour tourner en rond avec leur méditation dans les couloirs rassurés d’un monastère. L’allure seulement, car sous leur apparence désuète, les quatre de James sont peut-être les doux illuminés les plus en marge de toute la scène anglaise, insensibles aux courants, ignorants des poses et aveugles des modes, je doute même qu’ils connaissent l ‘existence du terme. Ce n’est pas que le temps se soit arrêté pour eux, il n’existe pas.
Il y a 50 ans, ils auraient porté les mêmes pompes, dans 50 ans ils se rachèteront les mêmes, si elles sont usées.
Rien d’étonnant : ils sont de Manchester, la ville où rien n’est surprenant. Bientôt, il n’y aura pas que chez eux qu’on admirera leur importance, leur pop intemporelle taillée au burin et leur sensibilité exacerbée, habitée par l’épilepsie et la loufoquerie : « Yaho », une ronde sautillante aux accents tyroliens pour attendre un deuxième album en début d’année, déjà un must.
Translation by Google Translate(!)
Seeing is believing. The pace of mystical boys enrolled in faith, who are preparing to take their frock to go round in circles with their meditation in the corridors of a monastery reassured. The only speed, because under their antiquated appearance, the four of James may be mild in most illuminated margin of all the English stage, insensitive to currents poses ignorant and blind modes, I doubt they even aware of the existence of the word. This is not that time has stopped for them it does not exist.
It was 50 years ago they would have worn the same pumps, in 50 years they will buy the same, if worn.
No wonder they are in Manchester, the city where nothing is surprising. Soon, there will not be home that we admire their importance, timeless pop cut and chisel their heightened sensitivity, inhabited by epilepsy and craziness “Yaho” a chugging round the Tyrolean accents to wait a second album earlier this year, already a must.